12 jours en Guadeloupe: notre itinéraire entre Grande et Basse-Terre

Hello tout le monde,

Ça y est, je me lance enfin ! Voilà le tout premier article de ce blog et je suis à la fois super excitée et toute stressée de savoir ce que vous allez en penser. J’avais commencé ce projet il y a plusieurs années maintenant et certains d’entre vous en entendent parler depuis vraiment longtemps mais sans que les choses ne se soient vraiment concrétisées depuis pour autant. Alors faute d’avoir vraiment pris le temps jusque-là d’avancer sur ce projet, avec l’aide de mon amie Léna qui m’a permis de commencer à ouvrir les yeux sur ce qui pouvait m’animer profondément ainsi, je me lance. Alors tout n’est pas encore parfait et en même temps, est-ce que ce sera vraiment le cas un jour? On parlera ici d’architecture, de cuisine et de voyages. Les formats évolueront c’est sûr avec le temps. Alors bienvenu par ici, hâte de construire la suite :)


Et pour ce premier article je vous emmène en Guadeloupe. Cela fait déjà 3 semaines que l’on est rentré et je ne vous cache pas que je m’y téléporterai bien à nouveau là tout de suite. À l’heure où je vous écris, il fait peut-être -20 degrés dehors à Montréal alors je troquerai bien quelques degrés négatifs contre un peu de soleil.

Départ pour Pointe-à-Pitre donc, depuis Montréal, et 6h de vol plus tard nous voilà arrivés pour la première fois aux Antilles. On retrouvera ma petite sœur ainsi que mes parents que je n’avais pas vu depuis notre départ au Canada au mois de juin dernier.

 
 

Infos pratiques:

  • La Guadeloupe est une île française, l’euro est donc la monnaie courante sur place.

  • Vous n’aurez pas besoin de passeport si vous disposez d’une carte d’identité française (sauf si votre vol fait une escale en dehors de l’Europe).

  • Les prises sont les mêmes qu’en France (pour les Québécois, il faudra penser à vos adaptateurs)

  • Il y a 5h de décalage avec la métropole en hiver et 6 en été. 1h avec Montréal en été.

  • Pour le téléphone, vos forfaits français fonctionneront normalement (ne faites pas la même erreur que nous en souscrivant une option internationale, elle ne fonctionnera pas, votre forfait français sera normalement opérationnel). Pour les Canadiens, pensez à souscrire à cette option, le wifi n’est vraiment pas très développé sur l’île.


 

Je vous propose donc de découvrir notre itinéraire des 12 jours que nous avons passés sur place.

Même si la Guadeloupe est une “petite” île posée sur l’arc des petites Antilles, elle est en fait composée d’un archipel de 7 îles qui ont toutes l’air plus belles les unes que les autres. Les activités, expériences et sites à visiter sont nombreux et on vous recommande au moins 10 jours pour avoir le temps de sillonner un peu partout sur l’île principale (qui est en fait composée de deux parties).

De notre côté, on a choisi de diviser notre voyage en deux parties pour dormir sur chacune d’entre elles. Nos premiers jours seront consacrés à Grande-Terre et la seconde partie du séjour se passera du côté de Basse-Terre qui est moins touristique mais surtout plus verte et sauvage.


Première partie : Grande-Terre

Jour 1. Direction l’océan

  • Le Helleux

Pour cette première journée, la grande amoureuse de l’océan que je suis ne pouvais pas résister plus longtemps à l’idée de partir en direction des spots de surf que l’on m’avait recommandé avant de partir. Malheureusement pour nous durant notre séjour, les conditions n’étaient vraiment pas idéales. Néanmoins, je vous recommande vivement de faire un tour du côté de Le Helleux et de contacter l’Ecole de Surf Guadeloupe si vous voulez prendre un cours (39€ en petit groupe ou 120€ en privé) ou simplement louer une planche auprès d’eux. Ils sont super réactifs, arrangeants et super compétents. Le spot est adapté au débutant et contrairement aux Landes, vous aurez l’occasion d’aller très vite prendre vos premières vagues au large.

  • Plage de Bois Jolan

Une des plus belles plages de Guadeloupe. En arrivant du parking, la partie de droite est la plus connue avec ses grands palmiers sur fond turquoise. C’est ici que la plupart des gens s’installent, mais si vous vous dirigez sur la gauche, vous trouverez pleins de petits recoins à travers la végétation pour profiter de ce spot à l’ombre et à l’écart du monde. C’est aussi un bon petit spot pour appréhender vos masques et tubas avant de partir à l’aventure sur d’autres plages. Autour des rochers immergés, vous verrez déjà plein de petits poissons. Attention à ne pas poser vos pieds dessus par contre, il y a parfois des oursins (et croyez-moi, vous voulez vous épargner une épine pendant vos vacances. Ça m’est arrivé au Mexique et ce n’est vraiment pas une légende pour la douleur).

Mais si vous allez à Bois Jolan, il ne faut surtout que vous manquiez les délicieux sorbets coco et passion d’Elsa. Vous ne pourrez pas manquer son stand, il se trouve au bout du chemin qui mène à la plage. 3€ merveilleusement investis !

  • Plage de La Caravelle

On poursuit notre journée plage en direction de cette mythique plage de la Guadeloupe. Elle se trouve juste en avant du Club Med mais reste accessible à tous (hormis les transats et lits qui sont réservés à la clientèle). Pour se garer à proximité, il faut s’engager dans la petite route de l’Hôtel Routabas et se garer sur le côté (ou opter pour les parkings payants chez les locaux (généralement 3€ la journée). Perso, ce n'’est pas la plage qu’on a préférée. C’est très beau mais vraiment beaucoup de monde bien qu’on n’y soit allé en fin de journée. Les couleurs au coucher de soleil sont malgré tout sublimes.


Jour 2. Architecture, snorkeling et marché local

  • Petite porte d’enfer (Le Moule)

Départ de randonnée sur les falaises mais aussi point d’accès à l’océan, la petite Porte d’Enfer du Moule est la petite sœur de celle qui se trouve plus au nord. Par un petit escalier sur la droite au parking, on accède à une magnifique petite critique où se baigner et observer les poissons lorsqu’il n’y a pas trop de houle. C’est le moment de sortir votre équipement de snorkeling. Vous devriez être ici tranquille.

  • Maison Zevallos

Il s’agit d’un des rares vestiges de l’époque coloniale en Guadeloupe, les nombreuses tempêtes et cyclones depuis le XIXème siècle ayant eu raison de la plupart des autres édifices de cette époque. Une structure métallique remplie de briques aux allures de maison louisianaise, la légende raconte que le bateau qui la transportait depuis les ateliers d’Eiffel en Europe aurait été contraint d’arrêter sa course ici avant de rejoindre la Nouvelle-Orléans. La maison en kit sera alors vendue aux enchères avant de prendre place au milieu de la plantation sucrière de la famille Zévallos. Une mauvaise formulation du béton des galeries et une corrosion avancée dans la structure finiront par mettre à son tour en péril cette habitation aujourd’hui classée. Seul la pièce principale du rez-de-chaussée se visite encore avant qu’une longue période de travaux ne soit entamée pour sauver ce petit morceau de notre histoire. Si sur le papier la visite semble alléchante, je ne recommanderai malheureusement pas sa visite. La Maison Zevallos est malheureusement en triste état et bien que les 8€ de la visite servent à financer sa préservation, vous n’apprendrez pas grand-chose de sa construction. La guide bénévole reste néanmoins une véritable mine d’information sur l’histoire de son île mais les deux heures que nous passeront à ses côtés à balayer 2000 ans d’histoire debout sur le perron de la maison ne feront que brouiller les non avertis impatients de profiter des autres richesses de la Guadeloupe.


→ Si la visite ne vous tente pas, vous pouvez néanmoins observer la demeure depuis la rue qui se trouve au bord de la départementale rejoignant Le Moule.

  • Marché Saint-Francois

S'il y a bien une chose dont je me réjouis chaque jour, c’est de pouvoir manger. Et en Guadeloupe, si vous êtes vous aussi un amoureux des fruits tropicaux, vous ne serez, c’est sûr, pas déçu. Direction donc le beau marché nocturne de Saint-François qui se tient tous les mardis soir sur la Place de la Rotonde. Vous y trouverez tout un tas de vendeurs de rhums, punchs, fruits et légumes mais aussi tout un tas de petits stands de plats à emporter. Nous en avons essayé plusieurs afin de découvrir plusieurs spécialités et nous n’avons été déçu par rien. Si vous avez la chance de trouver le stand de Lélé et sa maman, (tout petit stand tenu par ces 2 femmes), leur cuisine végétale et locale est incroyable.

où manger à Saint-François:

  • Le Zagaya, au bord du lagon

  • La Kaz grillades (délicieux poulet et plats à emporter)

  • La rhumerie du pirate (non testée mais recommandées par des locaux)


Jour 3. Excursion au nord de Grande-Terre

  • L’Anse-à-l’Eau

Une des choses que je préfère en voyage, c’est de planifier vaguement notre itinéraire de la journée en se gardant suffisamment de marge pour laisser place à l’improvisation. Mon petit plaisir, c’est de laisser Loïc conduire, lui indiquer une direction et de trouver en route des petits arrêts qui nous semblent intéressants. Mon meilleur ami dans ces moments-là, c’est Google Maps et sa vue satellite. Il y a des pays où on peut se permettre de sortir des sentiers battus sans prendre de risque et la France en fait évidemment partie. Car on ne va pas se le cacher, si on veut trouver un peu de calme et des petites pépites bien gardées, ce n'est sûrement pas dans nos guides qu’on va trouver :)

Ce matin-là, on est donc parti à l’aventure en direction du nord de l’île et on a bifurqué sur un petit chemin nous menant tout droit au paradis. L’Anse-à-l’Eau est un petit endroit discret que la route escarpée a sans doute contribué à préserver. On ne vous cachera pas qu’elle est assez chaotique et qu’elle n'est vraiment pas conseillée juste après de fortes pluies mais les efforts valent largement la peine. Le trajet fait partie de l’expérience et des souvenirs que nous garderons de cet endroit. C’est pour nous l’un des plus beaux endroits de Grande-Terre à tel point que je n’ai pris que quelques photos.

→ Pour les amateurs de snorkeling, vous serez aussi ravis sous l’eau. Attention malgré tout aux courants importants à proximité de la barrière de corail mais pour les novices comme nous, on vous rassure, vous en serez bien loin si vous restez où vous avez pied.

  • Morne-à-l’eau

En remontant vers le nord de l’île, on profitera de notre passage pour découvrir le cimetière marin de Morne-à-l'Eau. Adossées sur la colline, les 1800 sépultures qui le compose sont recouvertes de carreaux blanc et noir formant un ensemble unique aux allures d’échiquier géant. Le marbre et le granit y sont d’ailleurs ici interdits. L’histoire coloniale reste souvent floue et rien ne semble confirmer l’origine typologique des cimetières du pays. Contrairement à notre culture métropolitaine, la mort est ici une fête. Si vous êtes de passage par ici le 1er novembre, vous découvrirez d’ailleurs une ambiance festive dans tout le village. Le 2 novembre, jour des défunts, est pour cette raison un jour férié aux Antilles.


  • Petit-Canal

Pour les amateurs d’histoire, rendez-vous encore un peu plus au nord de Grande-Terre à Petit-Canal. Aujourd’hui petit port de pêche discret, l’histoire du village a cependant été marquée par les traces de l’esclavagisme jusqu’à son abolition ici en 1848. Les quais où l’on peut aujourd’hui acheté du poisson chaque matin servaient autrefois de débarcadères pour les navires transportants les esclaves destinés à la vente. Les escaliers en avant de l’église (connus sous le nom de “marches des esclaves”) leur rendent d’ailleurs hommage. À quelques pas de là, vous trouverez aussi l’ancienne prison inscrite aux monuments historiques. L’édifice est envahi par un figuier maudit qui enserrent les murs et trône fièrement au milieu de l'édifice. L’accès à l’intérieur est interdit et ne vaut pas spécialement le détour.

  • Port Louis et sa plage du Souffleur

La plage du Souffleur est un des incontournables du Nord de Grande-Terre. Son sable doré, ses cocotiers et ses raisiniers en font un spot parfait pour passer quelques heures au soleil où à l’ombre des arbres. Nombreux sont les touristes à s’y rendre mais pour échapper à la foule, on vous conseille de vous garer juste après le cimetière. Il y a une petite route passe en arrière et qui vous permettra de vous garer à proximité de la plage. Prenez vos masques et tubas, il se passe plein de choses sous l’eau.


→ La seule petite ombre au tableau ici ce sont les yens-yens (sorte de petits moucherons qui piquent) et les oursins noirs qui se trouvent parfois dès les premiers pas dans l’eau.

  • Le Moule

En redescendant vers Saint-François (où nous logeons), on en profite pour découvrir le grand marché nocturne du Moule qui se tient tous les mercredis soir de 16h à 20h le long du Boulevard du Générale de Gaulle. De quoi faire le plein de fruits et légumes frais et s’accorder une petite pause sorbet coco ou goyave ! La ville du Moule n’a ensuite pas grand-chose d’autres à offrir. On s’est malgré tout aventuré dans les ruelles du centre-ville à la découverte de quelques maisons anciennes que j’avais identifiées. Elles sont malheureusement en mauvais état aujourd’hui mais déambuler dans les rues d’une ville reste toujours la meilleure option pour apprécier l’ambiance des lieux et saisir le contexte dans lequel vivent les populations. Prenez le temps, ouvrez les yeux, levez la tête. Il y a toujours du beau à voir malgré le chaos et les ruines.

→ Pour le marché, stationnez-vous à côté du JouéClub. Vous serez ensuite à quelques pas de l’allée principale et éviterez ensuite les bouchons.


Jour 4. À la rencontre des profondeurs de Grande-Terre

  • Karukera Apnée (Saint-François)

Ce matin, nous voilà parti en direction du port de Saint-François où nous retrouvons John et Eric, les deux guides fondateurs de l’association Karukera Apnée. Entre apnée, chasse sous-marine et snorkeling, difficile de choisir parmi toutes les aventures qu’ils proposent (on aurait aimé toutes les faire) mais nous voilà aujourd’hui parti en direction de la Pointe-des-Châteaux. L’endroit est connu pour ses vues spectaculaires depuis la terre ferme mais beaucoup moins depuis la mer. Intrigués, nous voilà parti pour 2h pour découvrir ses profondeurs. Sur le chemin, on saisit rapidement combien les deux amis sont amoureux et passionnés par leur île. Assez parlé, on chausse nos palmes, nos masques et nos tubas et nous voilà pour la première fois à faire du snorkeling en pleine mer. On découvrira que le mal de mer existe aussi même en nageant (true story) car la mer peut parfois être agitée ici mais on verra surtout se développer sous nos pieds un monde tout aussi fabuleux que fragile sur plusieurs dizaines de mètres de fond. On ne vous en dit pas plus car la magie de ce spectacle ne demande qu’à être vécue mais notre rencontre avec John et Eric fait partie de celles qui nous marqueront pour toujours. On ne peut que vous recommander des les rencontrer à votre tour.

→ Comptez entre 40 et 60€ suivant les sorties. Tout le matériel est fourni.

  • La Pointe-des-Châteaux

On l’aura découverte depuis la mer, à notre tour maintenant de la découvrir depuis la terre. On en parle dans tous les guides, c’est l’une des attractions phares de Grande-Terre. D’ici, plusieurs petits sentiers permettent d’apprécier une vue à 360° sur le littoral avec en toile de fond les îles de la Désirade et de Marie-Galante. Personnellement, on trouve que ça ne vaut pas particulièrement le détour. La vue est certes sympa mais si vous manquez de temps, il y a d’autres choses bien plus sympas à découvrir ici :)

→ À proximité, vous pourrez vous arrêter sur la petite plage de la Douche. Elle n’est pas indiqué mais j’ai indiquée l’emplacement sur mon Mapstr. Il s’agit d’un petit bassin qui est arrosé comme une douche lorsque les vagues viennent briser sur les rochers.

→ Sur la route de la Pointe, il y a également un petit village artisanal où vous pourrez d’ailleurs goûter aux mythiques glaces de Youyoute.


Jour 5. Sainte-Anne, Le Gosier, surf et apnée

  • Sainte-Anne

Il est l’heure pour nous de dire au revoir à notre petite maison sur Saint-François et de nous diriger en direction de Grande-Terre. Mais avant partir, il nous restait encore quelques petits endroits à découvrir comme Sainte-Anne. A vrai dire, on avait surtout envie de découvrir ici les fameux bokits. Il s’agit d’une spécialité guadeloupéenne qui est en fait un pain frit qui peut être garni de morue, poulet, jambon, fromage, crudités, thon… bref, ce que l’on veut ! Et les meilleurs de l’île se trouveraient ici: Aux délices Saintanais. Ne vous fiez pas aux commentaires, ils sont délicieux. Le comportement de la propriétaire est certes particulier, mais une fois avertis, aucune raison que cela ne se passe mal. Armez-vous de patience en revanche, le service peut être extrêmement long mais vous ne serez pas déçus !

Je vous recommande aussi d’explorer les alentours de l’église. Le quartier résidentiel regorge de petites maisons typiques. J’ai adoré y déambuler pour observer l’architecture vernaculaire et les différentes typologies de cases. En revanche, attention si vous sortez vos appareils photo, les locaux n’aiment pas tellement ça… J’ai eu quelques remarques mais si vous vous présentez en présentant votre démarche, ils finiront par prêter leurs habitations à vos objectifs.

  • Découvrir l’apnée en Guadeloupe

Une fois bien repus et après cette petite promenade digestive, nous voilà parti en direction de la Plage de Petit Havre. C’est ici que je rencontrerai Frédérick, mon moniteur d’apnée pour le reste de la journée. J’avais à cœur depuis longtemps de découvrir cette discipline et après quelques recherches, je suis tombée sur son école: Guadeloupe Évasion sous-marine. Un petit cadeau de moi à moi, où je découvrirai à ses côtés cette pratique fascinante. Il y a quelques années, je me suis fait très peur en surf lorsque je me suis fait surprendre par une série de vague plus grosse que prévue (j’ai cru mourir noyée) et je m’intéresse depuis à cette pratique. Le travail et l’entraînement du lâcher prise de notre cerveau en immersion est passionnant. Si le Grand Bleu vous à marqué, vous comprendrez encore plus les émotions qui vous envahissent une fois sous l’eau. L’apnée est une discipline incroyable que j’aurais voulu poursuivre avec Fred mais le temps nous était malheureusement compté pour la suite de notre séjour. Il me tarde d’approfondir tout ça prochainement !

→ Comptez 180€ pour une 1/2 journée de cours particulier ou 60€ pour un cours en groupe.

→ La Plage de Petit Havre est aussi parfaite pour se baigner. Il s’agit d’une petite crique tranquille. Pour les longboardeurs, une petite droite très sympathique rentre parfois. En revanche, il faudra apporter vos planches. Il n’y a aucun loueur sur place.


Deuxième partie : Basse-Terre


Jour 6. La route de la Traversée

  • La Maison de la Forêt

La veille, nous étions arrivé de nuit sur Basse-Terre et quel merveille de se réveiller ici. La région est totalement différente de sa voisine. Si la végétation était particulièrement aride sur Grande-Terre, ici, c’est tout le contraire. On découvre alors notre logement qui se trouve sur les hauteurs de Petit Bourg au milieu d’une forêt luxuriante qui vient fraîchement d’être arrosée (il pleuvait quasiment tout les matins). Pour débuter nos aventures, nous prenons la route pour quelques minutes en direction de la Maison de la Forêt. De là, on trouve plusieurs départs de randonnées qui permettent de découvrir la forêt humide du Parc National de la Guadeloupe.

  • Cascade aux écrevisses

Juste à côté, vous ne pourrez pas manquer la mythique cascade aux écrevisses. Son accès est super facile, quelques mètres seulement depuis un grand parking. Mais cette accessibilité renforcée nuit aujourd’hui au calme des lieux. Si vous voulez vous baigner tranquillement, il faudra passer votre chemin. On vous conseille d’arriver tôt le matin ou en fin de journée pour éviter la foule et les bus de touristes. Pour nous, l’endroit est beaucoup trop surcoté. C’est beau mais ça n’a rien de sensationnel non plus. Vous verrez un peu plus bas dans cet article qu’il existe un tas d’autres cascades qui valent 1000 fois plus la peine d’être trouvée.

→ ”Trouvée” c’est vraiment le mot, vous allez voir que souvent se baigner au pied d’une cascade ça se mérite ahah

→ Quelques mètres plus loin et de l’autre côte de la route, vous trouverez une aire de pique-nique qui permet de manger à l’ombre sous des carbets et profiter d’une petite rivière où se baigner


  • Parc des Mamelles / le Zoo de Guadeloupe

On poursuit notre journée en reprenant la Route de la Traversée (c’est la route principale qui traverse Basse-Terre d’est en ouest) en direction du Parc des Mamelles qui est en fait le zoo de Guadeloupe. Habituellement, on se refuse toujours d’aller au zoo. On aime tous les deux profondément les animaux mais c’est justement pour cette raison que ça me brise toujours le coeur de les voir enfermer. On préfère ne pas participer à ça et les observer dans leur habitat naturel. D’ailleurs, quoi de plus magique que de tomber nez à nez avec eux dans leur milieu? On nous l’avait recommandé alors on s’est un peu forcé et on doit bien avouer que celui-ci est particulièrement bien réalisé. On déambule au milieu de la végétation et on se retrouve plongé à mi-chemin entre un zoo et un jardin botanique. Ici, le zoo est aussi un refuge et participe à la protection et à la sauvegarde de la faune sauvage locale. Nos entrées contribuent d’ailleurs à l’association SOS Faune Sauvage qui intervient aux Antilles et en Guyane.

→ Comptez 17,5€ l’entrée pour environ 2 ou 3h de visite.


  • Sunset sur la Plage de Malendure

Pour clôturer cette première journée en Basse-Terre, quoi de mieux que profiter d’un sunset au bord de la mer? Nous voilà donc partis en direction de la Plage de Malendure qui est aussi réputée comme étant “the spot” pour observer les tortues. Comme je suis sympa, je vais vous donner le meilleur endroit pour observer à quasi coup sûr ces petites bêtes. Il s’agit de la petite plage de Malendure, le plus à droite possible de la crique (j’ai mis le point sur mon Mapstr pour ceux qui voudrait voir ça plus précisément). Mieux vaut être équipé de palmes pour pouvoir s’éloigner plus facilement du bord et agir plus efficacement contre les éventuels courants. On vous conseille aussi d’être équipé d’une bouée de signalement car les tortues se trouvent généralement à côté des bateaux aux mouillages.

Pour les bouées, on en trouve au Décathlon de Pointe-à-Pitre. Ça ne coute pas très cher et ça permet de nager en toute sécurité. Pour la petite information, si vous n’êtes pas satisfait de votre achat à la fin de vos vacances, il y a toujours moyen de reporter la bouée avant votre retour.



Jour 7. Excursion au Nord de Basse-Terre

  • Cascade de Bis

Juste avant de partir en Guadeloupe, on a découvert que l’île regorgeait de cascades plus ou moins bien cachées. On est tombé sur l’existence de la cascade de Bis grâce à plusieurs blogs et on est donc parti à sa rencontre sans plus d’indication que ça. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il vaut mieux être bien équipé pour y accéder. La descente est courte mais (très) raide et se fait donc avec de bonnes chaussures. Rien n’est indiqué, il faudra faire confiance aux mêmes indications que l’on avait: suivre le petit sentier à travers la végétation depuis le petit parking, traverser la petite rivière (quelques cm d’eau), puis repoursuivre le sentier jusqu’au ravin pour pouvoir rejoindre le pied de la cascade. L’info qu’on aurait bien voulu avoir c’est qu’après la descente de plusieurs mètres, vous risquez de devoir traverser un champ de boue alors évitez de mettre vos baskets préférées ce jour-là si vous tombez comme moi des troncs et branches au sol

Après ce petit effort, vous arriverez devant une cascade magnifique nichée dans un écrin de verdure. L’endroit est encore confidentiel et c’est tant mieux. C’est pour nous l’une des plus belles cascades de l’île.

J’ai identifié le point de départ sur Mapstr pour vous simplifier la tâche (attention, je crois que sur Google Maps le point est mal répertorié). La marche n’est pas très longue pour y accéder, juste faire attention dans la descente du ravin. Des cordes sont là pour nous aider.


  • À la découverte du Grand Cul-de-sac marin

Le lagon du Grand Cul-de-sac marin se trouve au large de Sainte-Rose et fait parti intégrante du Parc National de Guadeloupe. Bordés de mangroves et par la plus longue barrière de corail des Caraïbes, les 15 000 hectares qui le composent peuvent être explorés de bien des façons. C’est avec Nico Excursions que nous avons choisi de partir à sa rencontre. Quelques heures avant le couché du soleil, nous avions rendez-vous sur le port de Sainte-Rose pour embarquer à bord de son navire. En 5 étapes, dont certaines en snorkeling, on saisi rapidement ici encore combien l’océan est beau. Entre oiseaux, épave de bateau, étoiles de mer et multitudes de poissons, le lagon est un endroit absolument incroyable. Sa richesse est saisissable dès les premiers regards à travers nos masques. On découvre aux côtés de Félix un terrain de jeu fragile mais magnifique qu’il saura aussi bien vous conter que vous y sensibiliser à sa protection.

→ L’excursion coûte en moyenne 45€ par personne. À ne pas manquer (rien que pour le petit verre de planteur en fin de parcours) !

→ Avant de rejoindre le port de Sainte-Rose, vous pourrez vous arrêter à la belle plage de Manbia.


Jour 8. Réaliser un petit rêve : faire de la plongée

  • Un baptême de plongée à la Réserve Cousteau

Elle restera sans doute l’une de nos plus belles expériences en Guadeloupe. La réserve de Cousteau est considéré comme l’un des plus beaux endroits au monde pour la plongé et on comprendra rapidement pourquoi. Mon amie Virginie qui était partie quelques mois plus tôt nous avait recommandé l’école Alizée Plongée et on est tellement heureux de lui avoir fait confiance. Le baptême coûte 60€ et vous permet de découvrir avec votre guide la réserve jusqu’à une profondeur de 6m durant 20 minutes. Je n’en dirais pas beaucoup plus ici car la magie de cet instant ne demande qu’à être vécue. Visualisez un aquarium géant qui se développe le long d’une paroi rocheuses sur plusieurs dizaines de mètres de fond, des centaines de sortes de poissons, anémones, algues et coraux mais en mieux ! C’est saisissant, bouleversant et on voudrait que ça ne s’arrête jamais.

Le gros +, car vous serez surement accompagné d’autres plongeurs, on vous prêtera masques et tubas pour observer en autonomie la vie sous-marine en attendant votre passage.

→ Pour vous remettre de vos émotions, direction La Bonne Salade au-dessus de la plage de Malendure pour déguster le meilleur jus d’ananas de votre vie !


  • Les sources d’eau chaude de Bouillante

La Guadeloupe est aussi réputée pour ces sources d’eaux chaudes thermales. L’une des plus connues et facile d’accès se trouve à Bouillante, au niveau de la sortie de la centrale géothermique. Les eaux douces de cette source sulfurée sont ici rejetées en mer à environ 45° permettant ainsi de profiter à la fois des bienfaits thermales de la source et thalasso de l’océan.

Quelques kilomètres plus loin, vous trouverez aussi le (petit) bain chaud de Thomas. L’eau de source atteint ici 70° mais est heureusement refroidie par la mer. Grattez le sable au fond du bassin, l’eau jaillit par ici.

→ Pour la source de la centrale géothermique, se garer sur le parking du stade de l’autre coté de la nationale.



  • Le Bassin Bleu

Avec de telles températures, on commençait à s’endormir. On poursuit alors notre boucle de la journée en direction de Gourbeyre pour découvrir une nouvelle cascade, celle du Bassin Bleu. La route pour y accéder est magnifique. On grimpe très vite dans l’arrière pays où l’on découvre de nombreux champs de culture d’ananas et bananiers. Une fois n’est pas coutume sur l’île, peu d’indications vous mèneront jusqu’au départ de la randonnée mais Google Maps est cette fois-ci bien renseigné.

On embarque alors pour une petite randonnée facile à travers la végétation avant de découvrir, au bout du chemin, un joli petit bassin aux couleurs bleus turquoises (si il fait beau, contrairement à nous, du coup je vous est mis la photo de One Step to the World pour vous rendre compte de ce que ça peut rendre). Changement d’ambiance niveau température de l’eau ici: glaciale. Mais les plus courageux seront récompensés par la découverte de la cascade qui n’est accessible qu’après quelques coups de brasses.

Le sentier se poursuit ensuite par la droite par une petite grimpée de quelques mètres abruptes et rejoint la Cascade de la Parabole.


  • Plage de Grande Anse

Pour clôturer en beauté cette journée de marche, direction l’unique plage de sable noir de Guadeloupe: la plage de Grande-Anse. La vue est sublime sur les Saintes, l’occasion de prendre quelques photos de mon nouveau surfbag Buena Onda fraîchement reçu de la part de ma copine et fondatrice de la marque: Marion.

  • Allée Dumanoir

Si vous êtes de passage dans les environs de Capesterre, vous pourrez passer en voiture le long de l’Allée Dumanoir qui est réputée pour son alignement de palmiers royaux. Rien de sensationnel non plus, ça ne vaut pas la peine de faire de détour pour ça.

→ À proximité en revanche, vous trouverez l’épicerie L’Escale Fraîcheur qui est une petite pépite pour trouver fruits et légumes frais du pays. Beaucoup sont aussi découpés et prêt à être consommé comme les nombreux plats traditionnels qu’ils cuisinent chaque jour.



Jour 9. Le sud de Basse-Terre

  • Les Chutes du Carbet

Très réputées en Guadeloupe, les chutes du Carbet sont composées de 3 cascades. C’est en famille que l’on s’aventure sur le tracé de la troisième (le départ ne se trouve pas au même endroit que les deux autres qui sont les plus connues). Il s’agit d’une belle randonnée au milieu de la végétation mais qui peut facilement devenir acrobatique après quelques jours de pluies). Au bout du chemin, l’accès à la cascade est barré suite à un éboulement survenu il y a quelques années. Mes parents respectant drastiquement le moindre panneau, on ne transgressera pas les règles cette fois (vous comprendrez bientôt pourquoi) mais des locaux nous ont indiqués qu’il n’y avait pas de grand danger à s’y aventurer par beau temps. D’après les photos, la vue au pied de la cascade est sublime. Oui, c’est une peu rageant de faire 2h de marche pour finir sur Google Image et voir à quoi la vue ressemble… mais bon. Dommage pour nous, on se contentera d’apprécier quelques cadrages à travers la végétation.

→Nous n’aurons pas le temps de visiter les deux autres chutes mais sachez que le départ pour ces deux randonnées ne se fait pas (du tout) au même endroit. L’accès est cependant payant (2,20€ par personne en 2024). Comptez 2h A/R pour accéder à la première cascade et 45min A/R pour la seconde.



  • L’Anse Dupuy et la petite plage de Vieux-Fort

Direction le littoral sud de l’île pour finir cette journée en beauté. La plage du Vieux-Fort fait parti de ces endroits que l’on aurait surement jamais trouvé si on ne c’était pas autorisé à se perdre le long de notre trajet retour. Il s’agit d’une magnifique petite plage à l’abri des regards où avocatiers et iguanes cohabitent. Ici, vous ne serez pas dérangés par les touristes. La petite vie locale de ce petit port de pêche est tranquille. On vient ici pour se mettre à l’ombre sous un arbre tout en ayant les pieds dans le sable et profiter de la quiétude des lieux. Pour les amateurs de snorkeling, la petite crique renferme bien des trésors.



Jour 10. Un jour, une cascade

  • La Réserve Cousteau (en canoë)

La fin de notre séjour approche et nous avions eu un tel coup de cœur pour la Réserve Cousteau que l’on a décidé d’y retourner mais cette fois-ci par nos propres moyens. La réserve est composée de plusieurs îlets que nous n’avions pas tous pu visiter lors de notre baptême de plongée. Direction donc la plage de Malendure donc pour louer un canoë auprès de Gwada Pagaie. Plusieurs formules sont proposées mais celle de 3h est amplement suffisante pour avoir le temps de faire l’aller/retour jusqu’aux îlets et profiter des lieux.

→ Compter 15 minutes pour effectuer la traversée. Le retour peut être plus difficile car le vent sera face à vous. Gardez donc un peu d’énergie ! Néanmoins, en cas de difficulté ou de vent intense, les équipes de Gwada Pagaie viendront vous chercher en bateau, toujours bon à savoir ;)

  • Saut de l’Acomat

Chaque jour depuis notre arrivée en Basse-Terre, on est parti à la recherche d’une cascade. Cette journée n’allait donc pas y échapper. Sur la route du retour, on se dirige en direction du Saut de l’Acomat que l’on avait aussi repérée sur plusieurs blogs. C’est une randonnée relativement “facile” d’accès car elle est super courte. En revanche, la descente est très raide (et donc la remontée aussi). Après quelques minutes d’effort, vous découvrirez cette magnifique cascade qui est aussi assez prisée des touristes et locaux. On vous conseille donc de vous y rendre en tout début de journée ou en fin d’après-midi si vous voulez être plus tranquille. La pluie étant avec nous tous les jours, le bassin n’était malheureusement pas de son bleu turquoise d’origine, mais vous aurez sans doute plus de chances que nous. En attendant, je réemprunte la photo (n°3) à One Step to the World pour vous rendre compte de tout ça. D’ailleurs, ils ont écris un article répertoriant une partie des plus belles cascades de Guadeloupe. Je vous invite à y faire un petit tour.


Jour 11. Un jour, une … ? Cascade !

  • Pêcher en Guadeloupe

Ce matin, le réveil aura sonné vraiment très tôt mais c’était pour la bonne cause. Nous avions rendez-vous à 6h au port de Pointe-à-Pitre. C’est ici que l’on retrouve Guillaume et que j’abandonne Loïc avec lui pour 6h. Lo s’est découvert une passion pour la pêche depuis qu’on a emménagé au Canada et je lui avais donc offert cette sortie en tête-à-tête avec un guide pour son cadeau de Noël. Il vous en parlera sans doute mieux que moi mais je l’ai retrouvé tout sourire quelques heures plus tard avec plein d’histoires et de souvenirs à raconter. Entre tarpons, carnages, snobe et boones, la pêche est ici plutôt sportive. Respectueux de l’environnement et engagé dans sa protection, Guillaume est un guide passionné et d’expériences qui revendique une pêche 100% no kill au quotidien. À faire et refaire si vous êtes de passage en Guadeloupe et amoureux de pêche.

→ Compter 250€ pour 6h de pêche pour 1 personne. 50€ pour les accompagnants supplémentaires.


  • La Cascade Tambour

Loïc ne surfant pas, j’ai donc profité de son absence durant cette matinée pour retourner prendre quelques vagues au Helleux. On se retrouve alors quelques heures plus tard pour deviner quoi? Partir à la découverte d’une nouvelle cascade ! Direction donc le point de départ de la Cascade Tambour. Impossible de me souvenir d’où j’avais entendu parler de son existence mais cette belle randonnée sera de loin l’une de nos préférées en Guadeloupe. Il s’agit d’une randonnée en partie sub-aquatique. Mieux vaut donc ne pas avoir peur de se mouiller car vous allez devoir traverser à plusieurs reprises la rivière et parfois vous baigner totalement pour atteindre une rive à l’autre et accéder au point de vue final: la cascade. Munissez vous donc d’un sac étanche et comptez environ 2h A/R pour faire le circuit. Le décor est absolument sublime. Vous serez entouré par une forêt luxuriante avec d’immenses fougères et des plantes aux feuilles aussi grosses que vous. L’eau est en plus vraiment bonne. Comme le circuit n’est vraiment pas connu, aucun balisage n’existe pour cette randonnée. Attention donc à ne pas vous perdre. Vous pourrez trouver toutes les indications ici. Elles sont plus ou moins précises, ambiance chasse au trésor un peu, on vous prévient ahah

Une fois sur place, vous pourrez aussi lancer l’application Alltrail pour trouver le circuit et vous servir de la géolocation pour vérifier que vous êtes bien sur le bon sentier.

→ Attention cependant à ne pas partir après 15h et si de la pluie est annoncée ! La randonnée étant enclavée dans une gorge, la nuit tombe encore plus vite et l’eau peut monter très rapidement.

→ La route pour accéder au départ de la randonnée est étroite et pente mais rien d’infaisable. Vous arriverez en contre-bas à côté de champs. Garez-vous dans l’herbe sans gêner la circulation des véhicules agricoles. D’autres voitures devraient être garées également.


Jour 12. Une toute dernière cascade

  • Saut de la Lézarde

Dernière journée déjà pour nous ici. On décide de prendre les choses tranquillement et de profiter de la maison ainsi que de la piscine de notre logement que nous n’avions même pas encore pris le temps de tester jusque là. À quelques mètres de notre villa, se trouvait le célèbre Saut de la Lézarde. L ’accès est normalement interdit par arrêté préfectoral mais suite à notre dernier échec avec les chutes Carbet et aux recommandations de plusieurs locaux, on décide de s’y aventurer malgré tout. On voyait tous les jours plusieurs dizaines de voitures stationné devant le départ du sentier. Il y a eu de très graves accidents il y a quelques années qui ont conduit à cet arrêté mais sachez qu’il n’y a pas de grands dangers si il n’y a pas eu de pluie la veille et si ils n’en annoncent pas dans la journée. Soyez simplement conscient des risques et ne vous y engagez pas si vos conditions physiques sont limitées. On a croisé plusieurs personnes en tongs avec des enfants… Vraiment pas recommandé. Néanmoins, après toutes ces mises en gardes, on vous assure que le Saut de la Lézarde vaut le détour. La randonnée est une nouvelle fois courte mais très abrupte. La récompense en bas vaut cependant tous les efforts.


  • La brasserie de la lézarde

En guise de récompense et pour célébrer la fin de votre séjour, vous pourrez ensuite marcher en direction de la brasserie de la Lézarde. Elle est perchée au-dessus d’un sublime jardin surplombant la végétation et vous pourrez y déguster de superbes bières fraîches et locales. Mention spéciale pour celle à la goyave !




→ Il est désormais l’heure pour nous de quitter les Antilles avec une immense envie de vouloir y revenir. Nous avions volontairement fait le choix de ne pas partir sur les petites îles alentours pour profiter au maximum de l’île principale et nous donner une belle raison de revenir ici un jour. Il y a vraiment énormément de choses à faire, à visiter et d’expériences à vivre en Guadeloupe. Je vous souhaite à tous de pouvoir y partir un jour.




Transport vers Pointe-à-Pitre

Nous avons pris le vol direct Pointe-à-Pitre / Montréal avec la compagnie Air France. Pour nous l’une des meilleures compagnies lorsqu’on se rend ou qu’on part de France pour de grandes distances mais contre toute attente cette fois-ci, malgré un vol de plus de 6h, nous voilà à bords d’un avion sans écran et sans repas. Un peu long mais le grand soleil à notre arrivée nous fait vite oublier nos petites fesses un peu talées par le voyage.

Pour ceux qui partirai de France, on vous recommande la compagne Fly Corsair.


Transport sur place

Louer une voiture sur place est quasiment indispensable si vous voulez sillonner l’île librement. Il existe très peu de transport en commun en Guadeloupe et souvent les meilleurs spots se trouvent en retrait des grands axes. Pour nos deux semaines, nous sommes passés par l’intermédiaire de Brigitte Location. Il s’agit d’une petite agence locale qui met à disposition des voitures vraiment récentes, en très bon état et qui vous attendront directement à l’aéroport. Pour la haute saison, la location nous est revenue à 580€ pour une petite Suzuki Swift Hybride.


Les routes sur place

Les routes sont de manières générales plutôt en bon état sur l’île, à l’exception de celles qui mènent aux petites plages reculées. Mais en roulant prudemment, vous ne devriez pas avoir de problème. Les distances sont courtes mais peuvent facilement prendre du temps. Les bouchons sont fréquents en Guadeloupe. Soyez prudent et faites attention aux ronds-points, les guadeloupéens ont du mal avec les clignotants (souvent allumés pour rien).





C’est maintenant l’heure pour moi de terminer ce tout premier article. Je suis très heureuse de pouvoir enfin vous le partager et j’espère du plus profond de mon petit cœur qu’il vous aura plus autant que j’ai aimé l’écrire. J’espère surtout qu’il vous donnera envie de partir prochainement à la découverte de cette île merveilleuse mais aussi de lire les prochains articles qui suivront. Vous êtes plusieurs à m’avoir sollicités récemment sur des conseils dans les Landes ou encore ici au Canada alors je crois que je tiens déjà le sujet des prochains articles.

En attendant vos prochains voyages, je reste preneuse de tous vos retours, quel qu’il soit et je vous dis à très bientôt, Amandine

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SUTTON : UN WEEK-END EN ESTRIE